Réguler l’appétit

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Réguler l’appétit : Vous reprendrez bien un peu d’hormones ?

Les découvertes des 20 dernières années sont nombreuse autour des mécanismes physiologiques de l’appétit. Permettent-ils d’endiguer l’épidémie d’obésité ?

Des hormones qui régulent l’appétit

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Le savoir avance sur les hormones régulatrices de l’appétit, les émetteurs et les récepteurs, ainsi que leurs liens entre elles. La ghréline, la leptine, et l’obestatine sont aujourd’hui étudiées par les scientifiques, mais que font-elles ?

 

La ghréline est un peptide composé de 28 acides aminés.

Cette hormone a deux actions principales connues à ce jour : elle stimule l’appétit, augmente la prise alimentaire et la masse adipeuse, et elle permet la sécrétion de  l’hormone de croissance. Elle est de ce fait considérée comme une hormone qui coordonne le besoin de manger (la sensation de faim), la croissance harmonieuse de la personne, et la stabilité des niveaux d’énergie individuels.

Sa concentration dans le sang augmente avant les repas et diminue dès l’ingestion d’aliments.

Elle augmente mécaniquement durant les régimes et semble responsable de l’effet rebond.

Liée à cette hormone, est découverte une seconde hormone, la leptine. Celle-ci, également régulatrice de l’appétit, est sécrété par les tissus adipeux, et provoque la diminution de l’appétit. Elles sont étudiée dans leur mécanisme commun en 2004.

En 2005, une troisième hormone apparaît sous le radar des chercheurs : l’obestatine. Issue du même gène que la ghréline (contrairement à la leptine, qui vient d’un gène différent), attachée au même récepteur, l’obestatine inhibe l’appétit. Fabriquée dans l’estomac et l’intestin grèle, elle ralentit également la digestion.

 

Des médicaments à la clé ?

 

Des mécanismes complexes et encore méconnus gèrent les relations entre la ghréline, la leptine, l’insuline et l’obestatine. Les scientifiques commencent à les étudier, et apportent un espoir pour la création de nouveaux moyens thérapeutiques de traitement de l’obésité.

Ainsi, désactiver le gène émetteur de la ghréline semblait, avant 2005, une voie thérapeutique. L’action de la leptine, émise par un autre gène, et d’autres organes, apparaissait comme inhibiteur principal de l’appétit. A présent, l’obestatine et son action sur l’appétence sont connues. Cette découverte explique l’échec des travaux précédents : les deux homones étaient neutralisées, ghréline et obestatine confondues.

Cette découverte ouvre dans le même temps, un nouveau moyen de thérapie, partant de l’étude du lien entre les deux hormones et de la recherche sur les mécanismes impliquant leurs actions dans le corps humain.

 

Alors, de nouveaux médicaments ? pas encore, mais un espoir tout de même pour un fléau responsable, selon l’O.M.S., de 60% des décès dans le monde.

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