Un article sur https://www.bilan.ch/
Extrait :
Dr Pierre Azam: Nous sommes dans une ère dans laquelle des gens ont des réactions instinctives, primaires. Face à un stress, on réagit par des actes pulsionnels et pas réfléchis. Pourquoi achète-t-on de la nourriture en masse alors qu’on ne va pas en manquer, que l’approvisionnement est garanti? C’est justifié par le stress, la volonté de protéger la famille. Des éléments pulsionnels et pas forcément objectifs. En mai 68, certaines personnes faisaient des stocks de la même façon qu’aujourd’hui, mais d’huile, de sucre, de farine. C’était l’instinct post-guerre d’une génération marquée par les privations dans sa jeunesse et qui ne voulait manquer de rien. Mais la notion de manque est presque culturelle. Elle est presque inscrite dans les gênes alors qu’elle n’est fondée ni sur des preuves, ni sur des éléments tangibles.
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